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Photo du rédacteurPhilippe

Le ciel : un livre ouvert.

Dernière mise à jour : 24 janv. 2020


Coïncidence du coucher de soleil et du lever de lune sur l'Aiguille verte - Massif du Mont blanc

Toute ronde ou en croissant, j'aime contempler la lune. Je trouve à la pleine lune quelque chose de romantique ; notre premier rendez-vous avec Marie était précisément pour essayer de la prendre en photo, sur les sommets enneigés de la Maurienne. Sa clarté favorise les balades nocturnes et c'est bien agréable lorsque la fraîcheur se fait attendre en plein été.

C'est donc tout naturellement que je dédie cette image à Marie, ma bien aimée, qui démontre tant de patience à mon égard et m'encourage souvent dans ma pratique photographique.

Quant au soleil qui, à son coucher, embrase les nuages suspendus au ciel et allonge les ombres sur la terre, je ne me lasse pas de ses féeries.

Coucher de soleil sur le Chardonnet et l' aiguille Verte

Je suis émerveillé par cette mécanique céleste, si précisément réglée que les astronomes peuvent en préciser la position exacte bien à l'avance. Le logiciel LunaSolCal est à cet égard bien utile au photographe.

La multitude des étoiles, embrassée d'un simple regard vers le haut, interpelle. La complexité de notre système solaire et des galaxies, révélée entre autre par les télescopes modernes, donne le vertige et interroge : d'où tout cela peut-il bien venir ? Notre univers a-t-il réellement pu apparaître de nulle part et de façon fortuite ? Est-ce bien sérieux ?

Comment notre planète a-t-elle pu réunir à elle seule tous les critères indispensables au développement de la vie dont elle fourmille ?

Bien avant nous, des générations entières divinisant le soleil, la lune et les étoiles leurs ont voué des cultes fervents. Cela nous choque aujourd'hui sachant que ces astres ne sont que matière inanimée.

Cependant, sommes-nous plus sages pour avoir créé ces nouvelles divinités : le dieu Hasard et sa compagne la déesse "Dame Nature" ? Ils seraient non seulement à l'origine de la matière mais aussi du vivant et orchestreraient tout cela !

C'est bien ce que l'on crie sur tout les toits - n'est-ce pas - ce que l'on enseigne comme une vérité absolue en s'appuyant sur des hypothèses de scientifiques, pourtant non confirmées ! D'ailleurs Dame Nature (ou Mère Nature) est une très vieille dame : Appelée la Pachamama (Terre-Mère) c'était une déesse majeure des Incas et des Amérindiens - elle est toujours vénérée en Amérique du Sud dans les communautés Quechuas et Aymaras.

Combien je suis attristé de lire les commentaires de photographes remerciant la chance (le fameux Hasard) ou Dame Nature de leur avoir permis de faire telle image ou telle observation. Ils ne connaissent donc pas le créateur !

Or l'existence de notre monde, notre propre existence, ne peuvent pas être dues à un coup du Hasard !

En réalité le cosmos, comme un livre ouvert, déploie devant nos yeux une évidence à laquelle on ne peut se soustraire : Il doit exister un créateur avec une intention précise à l'origine de tout cela ! Reste à savoir qui ?

C'est pourquoi je ne suis pas indifférent à ce poème, écrit par le roi David, ni à la déclaration du prophète Esaïe qui contient comme un avertissement :

« Le ciel raconte la gloire de Dieu et l’étendue révèle l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, on n’entend pas leur son. Cependant, leur voix parcourt toute la terre, leurs discours vont jusqu'aux extrémités du monde où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, pareil à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la course avec la joie d’un héros ; il se lève à une extrémité du ciel et termine sa course à l’autre extrémité: rien n’échappe à sa chaleur ». Psaume de David 19 : 1-7
« Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance ? Qui a sondé l’Esprit de l’Eternel, Et qui l’a éclairé de ses conseils ? Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de l’instruction ? Qui lui a appris le sentier de la justice ? Qui lui a enseigné la sagesse, Et fait connaître le chemin de l’intelligence ? Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance ; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole ». « Ainsi parle l’Eternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, Qui l’a créée pour qu’elle ne soit pas déserte, Qui l’a formée pour qu’elle soit habitée : Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre. Je n’ai point parlé en cachette, Dans un lieu ténébreux de la terre [...] Moi, l’Eternel, je dis ce qui est vrai, Je proclame ce qui est droit ». Esaïe 40 :12-15 et 45 : 18-19

L'apôtre Paul écrira bien plus tard :

« ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux [ les hommes ], puisque Dieu le leur a fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance; au contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Ils se vantent d’être sages, mais ils sont devenus fous, et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles ». Romains 1 : 19-23

Il suffit de considérer la multitude des divinités égyptiennes, entre autres, pour comprendre ce dont Paul parle.

Notre créateur a été suffisamment clair dans ses oeuvres pour que nous comprenions qu' Il existe vraiment. Le nier implique une lourde responsabilité à son égard car cela revient à mépriser son message si clair. Et, plus grave encore, à rejeter sa propre personne.

Rendons-nous à l'évidence, sans nous laisser troubler plus longtemps par les pseudo explications, si "scientifiques" soient-elles, ou les reviviscences d'un paganisme ancien, quand à l'origine de notre univers et de notre propre existence.


Osons porter un regard différent sur notre vie : elle pourrait avoir un sens précis, un but bien défini. Ma vie sur terre n'est peut-être pas une fin en soit, mais un passage vers autre chose. Et s'il y a plus que la vie matérielle et affective, je dois le savoir !

Jésus n'a -t-il pas rappelé que : "L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."

( Evangile de Matthieu 4 : 4 )

Mont Charvin dans le soleil couchant

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